Chapitre 9: qui toi ?

Les nuages commencent à arriver, il est 19h et il commence à faire noir, des éclairs frappent de tous les côtés. Un vent fort et de la pluie. Une tempête ? Encore.

Au moment où je parle, un train, un grand TGV, arrive des champs et va droit dans la forêt.

Mais d'où il vient, d'où ça sort ?

Le TGV s'arrête dans la boue de la tempête. Et la tempête part petit à petit, elle n'a pas duré longtemps.

- Je vais voir ce qui se passe. Une fois arrivé devant, tout est vide. Je vais voir ce qui se passe un peu plus devant. Un enfant qui doit avoir 12 ans à vue d'œil est en train de dormir.

- Réveille-toi, réveille-toi !

- Euh, quoi ? Je suis où ? me dit l'enfant.

- Là, mon gars, c'est compliqué à expliquer. Viens avec moi, c'est dangereux ici !

Il ne discute pas et me suit. En partant, je croise Luca.

- Et ? C'est qui, lui ? me dit Luca.

- Je ne sais pas, il vient de ce train, c'est un enfant. Je le ramène chez moi, cette nuit ça va être dur avec lui !

J'arrive chez moi, je lui demande s'il a faim. Il me dit que non, je lui donne un peu d'eau. Luca arrive avec à manger pour que nous puissions manger, il l'a préparé avec le bébé Glodenne qu'on a chassé hier.

- T'inquiète, c'est bon, me dit Luca. Et toi, tu t'appelles comment, petit ?

- Moi, euh, Max. Avec un visage apeuré. C'est quoi comme chose que vous avez là ?

- Ça, haha, un Glodenne chassé par moi ! Mais ça, c'est un bébé. Les grands font 3 à 6 mètres de haut, mais avec un bébé, ça te suffit une semaine pour manger, dit Luca en rigolant.

- Bon, les gars, on rigole là, mais Luca, tu sais que dans 3h, ça va être la guerre !

- Tranquille ! Ça fait des années que je suis bloqué ici. Je vais te montrer comment on fait. Tu te mets de la boue sur toi et tu restes chez toi, et puis voilà, c'est réglé ! Vous vous faites peur pour rien, me dit Luca, posé tranquille assis dans ma camionnette, dos contre le mur.

- Il va se passer quoi ? demande Max avec une voix timide.

- T'inquiète pas, Max, faut juste pas sortir de la cam......

- DES MONSTRES VONT SE PROMENER TOUTE LA NUIT ! crie Luca en me coupant la parole !

Max commence à pleurer.

- Bravo, t'es fier ! Sors de ma camionnette ! Et retourne chez toi ! je lui hurle à la gueule ! Et Luca sort et va chez lui. Il est 22h, dans 2h, il se réveille tous.

- Dis-moi Max, t'as quel âge ?

- J'ai 13 ans. J'ai peur. Y a vraiment des monstres ce soir ? Max a la peau moite et apeurée.

- Et Max, t'inquiète pas, ça va bien se passer, je te le promets ! Et oui, ce soir, y a des monstres. Ça s'appelle des Glodennes. Tu restes avec moi et ça va bien se passer, d'accord ?

- Oui, mais pourquoi je suis là ?

- Je ne sais pas, personne ne sait pourquoi on est là, que ce soit moi ou Luca.

- Tu t'appelles comment, toi ? Et t'as quel âge ?

- Moi, je suis Lisa, j'ai 15 ans et Luca a 17 ans. Quand Luca est arrivé, il avait ton âge, je crois. Ça fait longtemps qu'il est ici. Tiens, mange un peu.

Max mange un peu.

23:30

Soupire.

- Viens avec moi, Max, je mets un peu de boue sur toi. C'est pour qu'ils ne te sentent pas.

- Pourquoi ? C'est dangereux ? Des Glo... Glo... je sais plus comment ça s'appelle.

- Glodenne. Et oui, c'est dangereux. D'ailleurs, tu étais tout seul dans le train ?

- Non, il y avait du monde, le train était plein mais je me suis endormi dedans.

- Ok, ok. Je ne comprends pas comment ça se fait qu'à chaque fois qu'on dort, il se passe ça. Tu sais, moi, j'ai perdu ma mère. Je ne sais pas où elle est.

- Moi ma maman n'était pas avec moi dans le train. Je sortais de l'école. Ma mère doit s'inquiéter parce que je ne suis pas encore rentré.

Le brouillard se lève.

- T'inquiète pas Max, ça va bien se passer !

23:52

- C'est parti, Max, tu vas te mettre au fond de la camionnette. Je prends le couteau, on ne sait jamais.

Des cris commencent à venir de tout autour de la camionnette. Ça va être la fête ce soir. Je vais me mettre avec Max au fond de la camionnette en attendant que ma nuit passe.

Je m'assois et, sans faire exprès, je me coupe avec un bout de métal. Le sang coule.

- Merde, non pas ça !

- Ça va ? me demande Max.

- Non, je me suis fait une grande coupure dans le bras, et les Glodennes le sentent.

Un Glodenne s'approche de la camionnette et tourne autour. Arrivant devant la porte arrière, il fait au moins 4 mètres. Je mets ma main sur la bouche de Max.

Le Glodenne ouvre sa gueule en grand, arrache la porte et commence à secouer la camionnette avec ses bras à gauche et à droite de la camionnette.

- On est morts ! je crie avec peur, et Max en pleure.