Chapitre 11: un nouveau monde

-Coucou Max, t'as bien dormi ? Je demande à Max.

-Oui !

-Et t'inquiète, y'a plus de monstres là. Il est 9h. Et Luca, tu t'es réveillé à quelle heure, toi ?

-Je me lève tôt, moi, en général. À 6h, 7h, je suis déjà debout.

Regarde son arme. *

-Il me reste que 2 balles dans mon arme. Et Luca la remet dans la poche.

-Tu l'as eue d'où, cette arme ? Je demande à Luca.

-Je viens d'une cité, normalement. Je viens de la ZUP à Marseille. Je fais le guetteur, normalement. Mais depuis que je suis ici, j'ai changé. J'ai toujours une arme sur moi.

Je pense que je vais marcher un peu tout seul, ça me fait du bien.

-Je pars pour aller marcher un peu. Luca, reste avec Max, vous parlez tranquille, moi j'arrive.

Je m'enfonce dans la forêt, à force je connais la forêt. Je passe à côté du train. La nature l'a déjà mangé, des plantes qui poussent déjà tout autour du train. Et les corps des bébés Glodenns sont toujours là.

Je vois un petit truc bouger dans l'herbe. Je me mets tout de suite à accroupir, et je regarde ce qui se passe. Alors, c'est ça, un chirin. C'est effectivement tout petit et poilu, je le vois de dos. Je m'approche pour le voir un peu, et il se sent, et prend la fuite. Et ça court très vite.

Téléphone sonne. *

-Eh, allo maman ? C'est toi, t'es là !

...

-Maman, t'es où ?

-En bas..

-Où en bas !

Tu tu tu tu. *

-Nan !! Maman ! Nan !! Comment ça, en bas !

Regarde sous mes pieds. *

-Ici !!

Je prends un bâton et je commence à creuser. Je ne m'arrête plus, je suis sous l'adrénaline. Je veux creuser et ne jamais m'arrêter, j'ai une rage comme j'en ai jamais eue.

À force de creuser, j'aperçois quelque chose, la terre devient de plus en plus molle. Y'a quelque chose derrière.

Une terre gris noir commence à venir dans le trou. Je prends mon bâton et frappe dedans. Et un trou se crée, toute la terre part comme du sable et me laisse un trou. Je peux que passer mon bras.

Je frappe avec mon pied pour écarter le trou. Petit à petit, le trou s'agrandit et commence à devenir un trou d'homme.

Je prends appui sur mon pied arrière, je lève le pied avant, je me prépare à frapper. Je frappe et le trou s'agrandit d'un coup. Ma jambe part avec, je tombe au fond. Je tombe sur la tête et le choc m'endort.

-Max, tu sais où elle est allée, Lisa ?

-Non, je sais pas, toi elle t'a dit quelque chose ?

-Non.