Chapitre 6: du jamais vue

Pac

Pac

Ce sont les bruits de mon couteaux que je fais frotter sur les arbres. Ça doit faire 1h que je marche et je ne tombe sur rien, que des arbres partout, c'est tout ce qu'il y a ici.

- Je commence à avoir faim à nouveau, et ma jambe me fait très mal. Je pense que j'ai une infection depuis que j'ai tapé dans cette vitre. Ce n'est pas très beau à voir.

Je dois commencer à rentrer.

- Bon, faisons demi-tour de toute façon, il n'y a rien ici, à part des arbres et des buissons, je ne vois pas grand-chose d'autre.

Une fois arrivé chez moi, je remarque quelque chose de bizarre. Tout le sel qui était par terre, il n'y avait plus rien et la boîte est vide, elle est totalement vide et un liquide bizarre était dedans, un peu comme de la bave.

- C'est peut-être un renard ou un sanglier, c'est possible. Ils aiment bien le sel, je crois. Bon, il est 18h, ça fait 4 jours que je suis bloqué ici et je me débrouille déjà bien.

Le soleil se couche déjà et aujourd'hui je suis mort, j'ai trop marché.

Bonne nuit.

Je me réveille doucement.

- Il est quelle heure, là ? Avec ma voix fatiguée.

3h33.

- 3:33, j'ai un problème avec cette heure, je ne comprends pas vraiment.

J'entends un bruit dehors et autour de moi. Je commence à avoir peur. J'ai de la chair de poule qui commence à monter le long de mes bras et de mes pieds.

- Faut que j'aille voir ce qui se passe. C'est sûrement que des renards, c'est sûr même, donc on se bouge et on va voir ce qui se passe.

Regarde par le petit trou *

Ce que j'ai vu m'a glacé le sang. Je ne suis pas seul ici. Je n'ai jamais vu quelque chose de aussi grand, il faisait au moins 4 mètres, quelque chose d'humanoïde. Ça a deux grands pieds pliés sous eux, avec de grands bras, un peu comme un chien, mais avec une tête d'humain, mais sans visage. Je n'ai jamais vu ça...

Je me mets sous ma couverture et je ne respire plus, je ne prononce plus aucun mot. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je ne me suis jamais posé autant de questions en une fois. Je stresse tellement que je suis trempé, tellement j'ai chaud.

3:34

J'entendis plus rien. Plus personne et dehors il n'y a plus rien. Plus aucun bruit.

Et je finis par m'endormir.

Je me réveille, il est 10h et il faut que je trouve comment pouvoir faire face à cette chose que j'ai vue cette nuit-là.

- Je sais ! Dans la camionnette, il doit y avoir de l'essence encore ! Je vais la prendre et entourer ma base pour que quand il arrive, je lui mette un coup de briquet et je l'enflamme !

- Bon, et aussi me trouver une arme, je ne dirais pas non. Allons voir le carton du garage. Alors, il y a quoi qui pourrait m'intéresser ici... mmmh... une scie, pourquoi pas pour faire la base.

La jeter en arrière *

- Alors ça, c'est quoi ? De la colle. Ok, je prends.

La jeter aussi en arrière *

- Une tronçonneuse ! Elle n'a pas d'essence, c'est écrit 2T. Ça veut dire quoi ça ? Bref, je vais prendre l'essence de la camionnette.

Ouvre le bouchon d'essence *

- C'est écrit gazole. Ça veut dire quoi ça ? Oe, bref, on s'en fout. Comment je peux prendre l'essence maintenant ?

- Je sais. Je vais percer dans le carburant et tout ramasser avec un seau.

Prend un clou et un marteau et tape un coup dans le carburant et l'essence commence à couler. Je le ramasse avec le seau.

- Déjà vide, j'ai à peine rempli la moitié du seau, merde, je n'ai pas prévu ça. Bref, on laisse tomber l'idée de mettre l'essence par terre, je vais en mettre dans la tronçonneuse.

Verse dans la tronçonneuse *

Glop Glop Glop

- Voilà, je n'ai pas mis le plein car ça ne sert à rien, j'en ai déjà bien mis, ça fera l'affaire.

J'ai comme d'un coup l'impression qu'on me regarde...