Chapitre 6: touché le fond
Le vent se lève aujourd'hui et c'est un jour nuageux et triste qui pleure sur les arbres et la forêt au son agréable.
Aujourd'hui est un jour où personne ne sort, tout le monde est chez soi à l'abri de la tempête de rage, à faire le bilan que tout le monde prend pour réfléchir.
La tempête frappe dans le fer qui fait pleurer les enfants et sonne la terreur du sommeil.
La journée est comme la nuit sous cette obscurité de rideau gris mouillé.
La voiture roule sur les chemins, faisant des vagues de pluie et des éclats de salissures au vert.
Mathilde roule à fond, se vidant la tête sur les chemins de fils de montagne.
- Et Mathilde, s'il te plaît, ralentis. J'ai peur quand tu roules aussi vite.
Mathilde, dans son esprit, ne répond pas et continue en appuyant à fond sur la pédale, explosant le compteur de vitesse.
- MATHILDE !! RALENTI !
Mathilde ralentit sans dire un mot, lâche la pédale et se met sur le côté de la route.
Stella reprend le volant de sa voiture pour que Mathilde se calme de ses émotions.
Un silence calme et silencieux règne pendant tout le reste de la route jusqu'à l'endroit de la disparition de Thomas.
Une fois arrivée sur les lieux, Mathilde prend le fusil de chasse, enlève la sécurité et se met en position de visée, elle marche doucement en fléchissant les jambes et regarde dans tous les alentours.
Avec la pluie, des éclats contre les feuilles et le sol sous cette pluie de cordes, elle n'entend pas grand-chose et chaque bruit la rend paranoïaque.
Stella reste dans la voiture pour ne pas être trempée jusqu'au sous-vêtement.
Mathilde garde le doigt sur la gâchette et son œil dans le viseur en faisant des mouvements doux et silencieux, elle respire calmement comme dans ses exercices contre le stress.
- T'ES OÙ, CONNARD ! crie Mathilde dans la forêt.
Mathilde tire en l'air et recharge son arme avec des yeux de sang.
- Mathilde, rentre dans la voiture, ça ne sert à rien !! Tu vas être trempée !
Mathilde ferme les yeux, prend une grande inspiration, baisse son arme et marche jusqu'à la voiture.
Mathilde s'assoit brusquement dans le siège passager et reste froide, sans mots et sans gestes, sans sentiment.
Stella hésite à lui parler, mais elle réfléchit à un plan qui peut aider son amie.
Mathilde ouvre la porte et se met devant la camionnette, elle est en pleurs. Elle regarde Stella et lui dit merci pour tout, elle place la pointe du fusil sous sa gorge et reste avec un regard froid.
Stella sort de la voiture en courant et saute sur Mathilde.
Un grand bruit de fusil retentit dans toute la forêt, faisant voler les oiseaux à proximité.
- Et Mathilde ???? Pourquoi ! Stella claque le visage a Mathilde pour la remettre sur terre.
Le fusil a légèrement frappé l'épaule de Mathilde.
Stella est posée à genoux à côté de Mathilde, au milieu de tous ces corps en décomposition dans la boue et la pluie.
- Mathilde ? S'il te plaît, écoute-moi. demande Stella en lui prenant la main avec un visage de tristesse.
Tu sais, Mathilde, dans la vie, il y a des hauts et des bas. La vie n'est pas facile, tu as touché le fond et c'est le plus compliqué, mais la vie est faite pour que tu touches le fond. La vie fait aussi que tu remontes, malheureusement ce n'est pas toi qui décides de ça.
La vie est faite pour les personnes fortes, toi tu es forte, même très forte. Je ne veux pas te voir baisser les bras, s'il te plaît, fais ça pour moi.
Mathilde fond en larmes et prend Stella dans ses bras, s'excusant mille fois pour tout ça.
Mathilde et Stella se reposent dans la voiture et évitent de parler de ce qui vient de se passer.
Mathilde fait taper son pied au sol de stress.
- Bon Mathilde, je ne sais pas pour toi, mais je pense qu'on va décaler ailleurs, on va continuer de chercher. Ça te va comme ça ?
Mathilde répond par un oui de la tête, en regardant par la fenêtre et en se rongeant les ongles.
La voiture roule sur des routes en zigzag autour de la montagne jusqu'à trouver une voiture à l'arrêt sur le côté droit dans un fossé.
Mathilde sent que quelque chose ne va pas.
- FREINE ! crie Mathilde à Stella.
Stella freine la voiture et Mathilde sort dans la foulée avec le fusil de chasse dans les mains, en position de visée.
Mathilde regarde tout autour d'elle avec le doigt sur la gâchette. En faisant le tour de la voiture, elle aperçoit sur la vitre un mot écrit avec du sang.
"Ça sert à rien de me suivre."
Mathilde tire un coup sur la vitre.
- T'ES OÙ ! VIENS LÀ FILS DE PUTE !!
- Mathilde !! Reste là ! Ne pars pas tout seul dans la forêt ! Ça ne sert à rien !
Au fond de la forêt, j'aperçois des oreilles de lapin s'approcher de moi. Je décale le viseur dessus, je ferme mon œil, je prends une inspiration et je tire.
Une fois tirée, je ne vois plus rien, plus d'oreilles, plus rien, donc je me déplace vers lui en rechargeant mon arme.
- NAN !! Mathilde, reste ici !!
Je n'écoute pas Stella, pour une fois qu'ils sois en face de moi.
- Il est où ! Où est Thomas ! Je sais que tu m'écoutes ! Montre-toi ! crie Mathilde en marchant dans la forêt vers lui. Soudain, à 2 mètres de moi, il se lève et me prend mon arme en me frappant d'un coup de crosse dans la tête.
Il me fait reculer et prend l'arme par le canon et me donne un coup dans le bras gauche en voulant protéger ma tête.
Je tombe en arrière, Stella arrive à fond avec la voiture dans la forêt et rentre dedans, ce qui le fait voler sur 4 mètres contre un arbre.
- Monte !!
Je monte dans la voiture et Stella fait sa plus grande marche arrière et part à fond.
- NAN !! Ne pars pas !!! Non !
- Si ! Tu veux te faire tuer ou quoi !!
- Il a Thomas !!!
- Non ! On va le trouver mais pas aujourd'hui !!
Mathilde frappe un grand coup dans le tableau de bord avec son poing, ce qui lui éclate les phalanges.
Mes dans cette forêt, bien au fond de la forêt, quelque part.
- Alors ? Apparemment, ton amie a réussi à s'en sortir. Le lapin l'a vue dans la forêt. Ils sont forte, mais pas pour très longtemps, je vais m'en charger moi-même.
La chose rigole, rigole et rigole sans s'arrêter.ve aujourd'hui et c'est un jour nuageux et triste qui pleure sur les arbres et la forêt au son agréable.
Aujourd'hui est un jour où personne ne sort, tout le monde est chez soi à l'abri de la tempête de rage, à faire le bilan que tout le monde prend pour réfléchir.
La tempête frappe dans le fer qui fait pleurer les enfants et sonne la terreur du sommeil.
La journée est comme la nuit sous cette obscurité de rideau gris mouillé.
La voiture roule sur les chemins, faisant des vagues de pluie et des éclats de salissures au vert.
Mathilde roule à fond, se vidant la tête sur les chemins de fils de montagne.
- Et Mathilde, s'il te plaît, ralentis. J'ai peur quand tu roules aussi vite.
Mathilde, dans son esprit, ne répond pas et continue en appuyant à fond sur la pédale, explosant le compteur de vitesse.
- MATHILDE !! RALENTI !
Mathilde ralentit sans dire un mot, lâche la pédale et se met sur le côté de la route.
Stella reprend le volant de sa voiture pour que Mathilde se calme de ses émotions.
Un silence calme et silencieux règne pendant tout le reste de la route jusqu'à l'endroit de la disparition de Thomas.
Une fois arrivée sur les lieux, Mathilde prend le fusil de chasse, enlève la sécurité et se met en position de visée, elle marche doucement en fléchissant les jambes et regarde dans tous les alentours.
Avec la pluie, des éclats contre les feuilles et le sol sous cette pluie de cordes, elle n'entend pas grand-chose et chaque bruit la rend paranoïaque.
Stella reste dans la voiture pour ne pas être trempée jusqu'au sous-vêtement.
Mathilde garde le doigt sur la gâchette et son œil dans le viseur en faisant des mouvements doux et silencieux, elle respire calmement comme dans ses exercices contre le stress.
- T'ES OÙ, CONNARD ! crie Mathilde dans la forêt.
Mathilde tire en l'air et recharge son arme avec des yeux de sang.
- Mathilde, rentre dans la voiture, ça ne sert à rien !! Tu vas être trempée !
Mathilde ferme les yeux, prend une grande inspiration, baisse son arme et marche jusqu'à la voiture.
Mathilde s'assoit brusquement dans le siège passager et reste froide, sans mots et sans gestes, sans sentiment.
Stella hésite à lui parler, mais elle réfléchit à un plan qui peut aider son amie.
Mathilde ouvre la porte et se met devant la camionnette, elle est en pleurs. Elle regarde Stella et lui dit merci pour tout, elle place la pointe du fusil sous sa gorge et reste avec un regard froid.
Stella sort de la voiture en courant et saute sur Mathilde.
Un grand bruit de fusil retentit dans toute la forêt, faisant voler les oiseaux à proximité.
- Et Mathilde ???? Pourquoi ! Stella claque le visage a Mathilde pour la remettre sur terre.
Le fusil a légèrement frappé l'épaule de Mathilde.
Stella est posée à genoux à côté de Mathilde, au milieu de tous ces corps en décomposition dans la boue et la pluie.
- Mathilde ? S'il te plaît, écoute-moi. demande Stella en lui prenant la main avec un visage de tristesse.
Tu sais, Mathilde, dans la vie, il y a des hauts et des bas. La vie n'est pas facile, tu as touché le fond et c'est le plus compliqué, mais la vie est faite pour que tu touches le fond. La vie fait aussi que tu remontes, malheureusement ce n'est pas toi qui décides de ça.
La vie est faite pour les personnes fortes, toi tu es forte, même très forte. Je ne veux pas te voir baisser les bras, s'il te plaît, fais ça pour moi.
Mathilde fond en larmes et prend Stella dans ses bras, s'excusant mille fois pour tout ça.
Mathilde et Stella se reposent dans la voiture et évitent de parler de ce qui vient de se passer.
Mathilde fait taper son pied au sol de stress.
- Bon Mathilde, je ne sais pas pour toi, mais je pense qu'on va décaler ailleurs, on va continuer de chercher. Ça te va comme ça ?
Mathilde répond par un oui de la tête, en regardant par la fenêtre et en se rongeant les ongles.
La voiture roule sur des routes en zigzag autour de la montagne jusqu'à trouver une voiture à l'arrêt sur le côté droit dans un fossé.
Mathilde sent que quelque chose ne va pas.
- FREINE ! crie Mathilde à Stella.
Stella freine la voiture et Mathilde sort dans la foulée avec le fusil de chasse dans les mains, en position de visée.
Mathilde regarde tout autour d'elle avec le doigt sur la gâchette. En faisant le tour de la voiture, elle aperçoit sur la vitre un mot écrit avec du sang.
"Ça sert à rien de me suivre."
Mathilde tire un coup sur la vitre.
- T'ES OÙ ! VIENS LÀ FILS DE PUTE !!
- Mathilde !! Reste là ! Ne pars pas tout seul dans la forêt ! Ça ne sert à rien !
Au fond de la forêt, j'aperçois des oreilles de lapin s'approcher de moi. Je décale le viseur dessus, je ferme mon œil, je prends une inspiration et je tire.
Une fois tirée, je ne vois plus rien, plus d'oreilles, plus rien, donc je me déplace vers lui en rechargeant mon arme.
- NAN !! Mathilde, reste ici !!
Je n'écoute pas Stella, pour une fois qu'ils sois en face de moi.
- Il est où ! Où est Thomas ! Je sais que tu m'écoutes ! Montre-toi ! crie Mathilde en marchant dans la forêt vers lui. Soudain, à 2 mètres de moi, il se lève et me prend mon arme en me frappant d'un coup de crosse dans la tête.
Il me fait reculer et prend l'arme par le canon et me donne un coup dans le bras gauche en voulant protéger ma tête.
Je tombe en arrière, Stella arrive à fond avec la voiture dans la forêt et rentre dedans, ce qui le fait voler sur 4 mètres contre un arbre.
- Monte !!
Je monte dans la voiture et Stella fait sa plus grande marche arrière et part à fond.
- NAN !! Ne pars pas !!! Non !
- Si ! Tu veux te faire tuer ou quoi !!
- Il a Thomas !!!
- Non ! On va le trouver mais pas aujourd'hui !!
Mathilde frappe un grand coup dans le tableau de bord avec son poing, ce qui lui éclate les phalanges.
Mes dans cette forêt, bien au fond de la forêt, quelque part.
- Alors ? Apparemment, ton amie a réussi à s'en sortir. Le lapin l'a vue dans la forêt. Ils sont forte, mais pas pour très longtemps, je vais m'en charger moi-même.
La chose rigole, rigole et rigole sans s'arrêter.